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Notre comtesse sanglante s'adonna très tôt au culte de Sapho, de sorte que dans son admirable carrière, elle ne sacrifia jamais un seul homme, mais uniquement des jeunes femmes. Depuis son plus jeune âge, son principal souci avait été la préservation de se beauté. Elle était persuadée qu'elle pouvait la sauvegarder grâce à du sang frais, de jeunes filles, vierges de préférence, depuis le jour où une servante s'étant blessée au doigt et l'ayant éclaboussée de son sang, la comtesse se rendit compte qu'à l'endroit où le sang l'avait touché, sa peau semblait avoir prit une douceur inhabituelle. Ainsi, son époux la laissant souvent seule, se distrayait-elle en faisant remplir ses baignoires du sang de bohémiennes ou de filles du peuple vivant près de son domaine. Elle s'y prélassait avec un délicieux et bien compréhensible ravissement. (elle enfermais ces jeunes vierges dans des cages en fer suspendue ,puis a travers les barreaux elle les faisaient brûler au fer rouge, puis morte ou non leur faisais couper chaque doigt un part un au sécateur et pour finir se baignait dans leurs sang …)
Cependant, même lorsque l'on est un personnage aussi puissant et influent que la comtesse Bathory, il est difficile d'empêcher les gens de jaser. De plus en plus de jeunes femmes étaient enlevées dans le domaine de la comtesse, dont le château de Csejthe était le siège (dans une région proche des Carpathes). Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec tout le raffinement dont la comtesse était capable et saignées à mort. Bientôt, des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour du roi Mathias de Hongrie. Le 30 décembre 1610, le comte Gyorgy Thurso, le propre cousin d'Erzebeth, à la tête d'une compagnie de soldats et de gendarmes, investit le château au moment même où se déroulait l'une de ces charmantes orgies sanglantes. Outre des cadavres de jeunes femmes, on découvre dans les cachots souterrains des prisonnières encore vivantes, dont le corps était lardé de milliers de piqûres d'aiguille, ainsi que d'autres n'ayant encore subi aucun sévisse mais dont le tour n'aurait point tarder à arriver. La comtesse fut arrêtée. On instruisit son procès, en 1611, dont on connaît aujourd'hui tous les détails puisque les manuscrits, d'abord conservés aux Archives du Chapitre de Bran, ont été transférées aux Archives de Budapest (Acta Publica, fascicule n°19). Elle fut sans doute sauvée de la peine capitale grâce à ses liens de parenté avec la famille royale. Le procès aboutit au chiffre ahurissant (et sans doute gonflé à cause des implications politiques qui en découlent) de six cent jeunes filles sacrifiées par la comtesse et ses complices. Erzebeth sera gardée en captivité jusqu'à sa mort dans sa propre chambre dont on mura les fenêtres et la porte en ne laissant qu'un étroit interstice pour lui passer les plats, tandis que ses complices furent tous exécutés. La comtesse Bathory vécut ainsi quatre ans et, lorsqu'elle mourut, un été d'Août 1614, à l'âge de cinquante-quatre ans, les témoins prétendirent que sa beauté était restée inaltérée...
Le château étant demeuré à l'abandon longtemps après la mort de la comtesse, l'endroit resta maudit. L'affaire Bathory a contribué à répandre dans la région toutes sortes de rumeurs et de légendes selon lesquelles la comtesse aurait continué, après sa mort, à se livrer à ses débauches sanglantes, entrant ainsi dans la tradition des vampires…
-Pour plus d'info sur Erzebeth passez sur http://www.comtesse.fr.fm
(j'ai un super Roman a vous conseiller avec Erzebeth Bathory : c'est « Le sang du vampire » de Jeanne Kalogridis, au Edition Pocket no 9258 je vous donne le code ISBN 2-266-11131-0 )
-Je voudrais remercier le site Oscurantis pour toutes ces informations précises-
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